Top 5 des cyberattaques sur les hôpitaux | Stormshield

Le secteur de la santé, hôpitaux en tête, est la première cible des attaques de ransomwares. D’ici à 2020, elles devraient quadrupler selon CSO Online. Rien qu’en France, 478 incidents liés à la cybersécurité ont été signalés à l’Agence des systèmes d'information partagés de santé (Asip) depuis octobre 2017. Retour sur cinq exemples de cyberattaques en milieu hospitalier parmi les plus marquantes.

 

WannaCry : le « rançongiciel » qui a secoué la NHS

En mai 2017, la cyberattaque WannaCry s’en prend au système de santé britannique (NHS). En exploitant une faille Windows, les hackers parviennent à infecter au moins 16 centres de santé et 200 000 ordinateurs, ce qui conduit à annuler près de 20 000 consultations et paralyse plus de 1 200 équipements de diagnostic.

 

L’hôpital pour enfants de Boston victime d’une attaque DDoS

Trois ans auparavant, c’est via une attaque DDoS (par déni de service) qu’un hacker s’en était pris à l’hôpital pour enfants de Boston. Le manque à gagner pour l’établissement, dont la page de dons était indisponible, s’élevait à 300 000 dollars. Soit la somme dépensée pour réparer le système informatique.

 

Les appareils respiratoires et d’anesthésie face au risque de « medjack »

La technologie est de plus en plus présente dans les structures de santé. Avec elle, le risque de « medjack » ou de piratage d’appareils médicaux augmente comme l’illustre la faille de sécurité découverte par des chercheurs dans des produits respiratoires et d’anesthésie de General Electric. Cette vulnérabilité, facilement exploitable d’après le Département de la Sécurité intérieure des États-Unis, n’a pour l’instant pas été corrigée par le groupe industriel américain.

 

« Hameçonnage » au CHU de Montpellier

L’hameçonnage, ou phishing, est la menace la plus répandue selon le Baromètre de la Cybersécurité des entreprises publié par le CESIN. Un employé du CHU de Montpellier en a fait la malheureuse expérience en mars 2019 : l’e-mail qu’il a ouvert contenait un virus qui a infecté plus de 600 ordinateurs. Heureusement, l’utilisation de réseaux internes indépendants a permis d’éviter la propagation à l’ensemble du parc de 6 000 machines.

 

Blue Cross fait les frais d’une erreur humaine

Si ces attaques malveillantes sont impressionnantes, les incidents sont parfois les résultats de négligences ou d’un manque d’informations. Ainsi en avril 2018, un employé de l’organisme américain d’assurance maladie Independence Blue Cross met en ligne par erreur un fichier contenant les données personnelles et médicales de près de 17 000 patients. Une erreur humaine que la société va mettre deux mois à détecter.

Voilà qui rappelle l’importance de la sensibilisation aux bonnes pratiques de cybersécurité… même pour les professionnels de santé.

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Pour se prémunir contre de potentielles cyberattaques dans les établissements de santé, une protection optimale des systèmes d’informations est de rigueur. Disponibilité de services, protection des dossiers médicaux, sécurisation des postes de travail : découvrez comment Stormshield assure la sécurité informatique du secteur de la Santé et des établissements de soin.
À propos de l'auteur
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Marco Genovese Ingénieur Avant-Vente, Stormshield

Marco est né à Asti, petite ville italienne plus connue pour son excellent vin que pour ses infrastructures informatiques. Après une expérience à but non lucratif visant à amener l'Internet au grand public, Marco a étudié l'informatique et collaboré avec diverses entreprises du secteur de la sécurité. Il rejoint Netasq en 2008 et décide, après quelques années, de combiner qualité de vie et accès aux infrastructures informatiques en déménageant à Paris. Après une aventure comme Product Manager, il est revenu à ses premiers amours en tant qu'Ingénieur Avant-Vente.