De nombreuses menaces sont susceptibles d’affecter les systèmes industriels et les infrastructures informatiques de l’industrie. Les exemples ne manquent pas et viennent chaque mois mettre en avant la grande vulnérabilité de nombreux acteurs : énergies, transports, etc. Dans ce contexte, le cyber terrorisme peut porter atteinte non seulement à la production, mais aussi à l’image des industriels. Mettre en place une politique de sécurité adaptée à cette industrie contribue largement à se prémunir contre les menaces informatiques et à préparer sereinement l’industrie du futur.

 

Protéger l’ensemble de la chaîne industrielle

Un réseau ouvert aux attaques entraîne un risque de dysfonctionnement du process industriel, des risques environnementaux, humains et financiers mais aussi des risques de perte d’informations confidentielles considérables. De nouvelles attaques montrent régulièrement la faiblesse des systèmes non protégés. De plus, les contraintes opérationnelles réduisent les possibilités de mise à jour des systèmes industriels. C’est pourquoi, il est indispensable pour les industries de s’appuyer sur des dispositifs centraux intégrant à la fois le domaine de l’OT (Operational Technology) et celui de l’IT (Information Technology), pour bénéficier d’une combinaison de protection des systèmes de production sans impact négatif sur l’activité.

 

Les postes opérationnels, des points sensibles à maîtriser

Dans un environnement Microsoft Windows, massivement utilisé dans le secteur industriel, les postes de travail constituent des points sensibles du système opérationnel. Une infrastructure adaptée doit permettre de faire face aux attaques informatiques les plus sophistiquées comme aux actes de négligence. Cela peut par exemple passer par l’utilisation de différents composants avancés, comme l’analyse comportementale, ou encore le contrôle des périphériques tels que les clés USB, qui sont un véritable danger et exposent le SI à différentes menaces.

 

Bien sécuriser les accès et les postes à distance

La plupart des infrastructures industrielles ont une connexion à Internet, à des fins de communication avec des tiers, notamment pour des opérations de maintenance et de supervision à distance ou d’optimisation des process (IoT et cloud computing). Or, cette connexion affaiblit le système et ouvre une porte aux cyber-criminels. Il est donc primordial de prendre en compte ce risque, en assurant une protection de bout en bout : c’est-à-dire des connexions et de leurs extrémités.

 

Garantir la disponibilité du réseau

Les équipes de sûreté ont pour objectif de garantir à tout moment un fonctionnement sûr, ne mettant en risque ni la qualité du service ni la protection environnementale et humaine. Afin de conserver ce niveau de sûreté, il est indispensable que les équipements de sécurité soient compatibles avec les procédures en place. Les mécanismes de haute disponibilité ou de « fail open » deviennent donc des fonctionnalités fondamentales. Cette fonctionnalité garantissant la disponibilité en cas de défaillance électrique ou matériel ; l’équipement restant en position « ouverte », laissant passer le flux comme si il n’était plus en place.

 

Ces différents éléments mettent en évidence qu’une convergence IT / OT est obligatoire. La protection des systèmes d’information est aujourd’hui éprouvée alors que la protection des systèmes industriels est naissante. Or, les risques encourus par les systèmes industriels sont différents de ceux encourus par les systèmes d’informations. Ces deux mondes, qui aujourd’hui encore, cohabitent de façon indépendante, mais qui montrent des signes de rapprochement, doivent apprendre l’un de l’autre afin de réduire le risque de cybersécurité.

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Pour faire face aux cyber-menaces qui pèsent sur les réseaux opérationnels (OT) et qui s’accélèrent avec le déploiement de l’industrie 4.0 (Cloud, Big Data, 5G, Internet des objets), Stormshield recommande une approche unique et globale. Avec comme objectif le bon fonctionnement des réseaux et une continuité d’activité pour tous les acteurs et leurs infrastructures critiques : énergie, transport, industrie, santé… et les autres.